"Tis a shameful confession": steam power and the Pacific maritime labor community
DOI:
https://doi.org/10.25071/2561-5467.256Abstract
Des millénaires durant, l’on a utilisé la voile et le vent pour la navigation à travers les océans et les mers du monde. Néanmoins, à la fin du dix-neuvième siècle de nombreux marins se sont rendu compte que l’industrie maritime est devenue une industrie à la vapeur, et que s’ils voulaient gagner leur vie en mer ils étaient obligés de s’adapter à cette
nouvelle mode de propulsion. Les marins qui ont décidé de rester en mer, que ce soit à bord de navires côtiers ou de large, ont reconnu le besoin d’employer de nouvelles stratégies afin de protéger l’identité de leur travail et de leur communauté, et d’exiger de leurs employeurs de meilleures conditions de travail et de salaire. Mais l’animosité raciale entre les marins a compliqué leur milieu de travail et a introduit des vulnérabilités face à leurs employeurs. La présence d’asiatiques en mer à la fin du XIXe siècle a érodé la tolérance raciale qui avait jadis marqué la communauté maritime.